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De Rouyn à Dublin jusqu'à mes fins...
11 septembre 2009

Septembre puis début Octobre.

 

MAIS ENFIN GAB QU'EST CE QUE T'EN A MIS DU TEMPS !

Je sais, je suis plutot occupé dans ce pays...mais, quand meme, je n'ai pas de bonnes excuses donc je vais m'y remettre à fond!

Dimanche le 30 Aout, départ de Sam.

-Tu vas me manquer Sam. Que je dis, au manager de l'hostel qui s'en va.

-Je sais, je vais me manquer aussi mec...

-HAHAHAHA, Tous en coeur.

Le soir, nous sortons avec beaucoup de personnes.

Le lendemain, un Irlandais nommé Dany est le nouveau manager du Claddagh Hostel.

 

Lundi 31 aout.

Je vais travailler au Port café, j'ai peur. Je suis beaucoup trop nerveux, ce qui m'empeche de réfléchir. Guilliano, le Brézilien qui travaille là depuis longtempsme montre comment faire. Je fais de mon mieux, mais, je ne suis pas très bon. Le propriétaire me fixe sévèrement et je fais des gaffes, une après l'autre, sans arret. Il me réprime un peu, mais, sa femme me supporte avec sympathie. J'ai découvert avec le temps que le proprio était un gros crétin. Il bois comme un Irlandais, jure comme deux et parle comme trois. Il se fait surnomer <<mixer>>, je ne sais meme pas son vrai nom. <<Fuck>> est son mont préféré, il le conjuge à tous les temps et l'utilise plus qu'il faut. Cependant, il à un bon sens de l'humour et il est plutot généreux. Plusieurs personnes viennent le voir pour obtenir conseilles, à ma grande surprise. Il faut dire qu'il a le sens des affaires. Sa femme Helen est une belle Irlandaise dans la trentaine. Elle est plutot sympathique pendant la journée, elle voit que je suis mort de peur alors elle me rasure:

-Thats all right Gabe, no wories...Qu'elle me dit chaque fois que je fais une connerie.

Pendant la soirée, c'est horrible, le proprio me traite comme de la merde et me demande meme si je suis bon à quelque chose. Il pense que je ne peux meme pas laver une chiotte comme il le faut. Je me couche en me demandant ce qu'il va arriver demain.

Mardi le 1er septembre

Je travaille encore, plus calmement, puisque le proprio n'est pas là. Guilliano m'invite à boire une pinte chez lui avec sa petite amie Francaise, j'accepte.Il n'y avait rien de catastrophique dans cette journée de travail.

Le 6 septembre. Fete de mon père, Jacques David.

Le soir, je parle à mon père et je ressent une joie indescriptible. Je n'avais pas parlé à un membre de ma famille au téléphone depuis un mois. L'accent Québécois me manque, ma ville aussi.Mais, surtout ses gens.

12 et 13 septembre, Aran Island, Inishmore.

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Puisque je ne travaille pas pendant deux jours au café, je demande congé d'un matin au Claddagh Hostel.Dany me l'accorde et nous souhaite bien du plaisir, à moi et Gareth.Nous sommes des petits enfants heureux, il fait soleil, il fait chaud et si les oiseaux n'étaient pas plus loin, ils chanteraient. Gareth n'est jamais allé sur les iles, Adrien, un ami Francais, nous attend là bas.Gareth qui se la coule douce au soleil.

(Cliquez sur les photos)

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Nous passons nos deux jours à marcher, faire des B.B.Q et pecher, la belle vie quoi. À la peche, je laisse échapper un gros poisson après une tentative de le remonter de la falaise. Nous allons voir les <<vieux Allemands>> chez eux puis nous mangeons et parlons avec eux. Nous retournons à Galway en classant l'affaire de <<succès total>>.

17 septembre, Léon

Ce jours là est un jour spécial, c'est l'arrivé de Léon Blais Cloutier, grand évènement. Je travaille d'abord à l'hosel puis je fais mon deuxième jour de travail temporaire à l'usine Thermo King. un travail de fou; je dois faire la vaiselle pour plus d'une centaine de personnes en deux heures seulement.Quand j'arrive devant le type de la sécuritée, il me regarde indiscrètement, non, pardon. très indiscrètement, De la tete aux pieds, plusieurs fois. il lache ensuite un soupir monstre:

-PPPffffffffffffffffffffffffffffffffffffff.......O.K....signe ici...emmm.... bonne chance....

Avec la geule que je fais, ma vaste à carreaux, mon accent de je ne sais où et mon sourire trop joyeux qui détone totalement, je me suis posé la question suivante; si je me met à la place de ce garde et que je me vois arrivé, est-ce que je rirais de moi ? Pour etre honnete, je crois que oui.

Ensuite, je me rend à mon café pour travailler, encore. Je panique un peu pendant la journée et mon ami francais Adrien me dit qu'il n'a pas vu Léon à l'arret de bus. Je l'avais envoyé en mission puisque je ne pouvais m'y rendre moi meme.

Pendant toute la semaine, nous allons voir des amis à moi. Je leurs présente Léon et il semble apprécier. Mes amis Francais le comprennet à peine et le décrivent comme <<purement Québécois>>. il se débrouille assez bien pour parler aux jeunes filles dans les pubs, ce qui est plutot bon signe. Après avoir bu plusieurs Guinness, il me dit qu'il aime bien cela ici, qu'il est content d'etre dans ce pays, avec son ami d'enfance. Meme si, cela n'a rien à voir avec la traversé de la ruelle de la 6e rue nu pied.  

24 septembre, Gypsies et Guinness.

Ce soir là, c'est le 250e anniversaire du fameux Arthur Guinness, l'inventeur de la biere favorite des Irlandais. En ville c'est la fete pour bien des gens, mais pas pour moi. Je suis assis à l'extérieur et me repasse les évènements d'une heure plus tot.

Une heure plus tot. Je suis dans le café, deux femmes en longues robes entrent. Se sont des <<gypsies>>, des femmes des pays de l'est, de la romanie en général. Elles sont reconues pour trainer dans les rues d'Europes, pour demander la chariter et etre des artistes, parfois. Mais, surtout, pour voler. Elles sont généralement très habile dans cet art. Alors, devinez ce qui arrive....

Elles me font croire qu'elles achettent une bouteille d'eau. l'une d'elle me la tend et elle me tend 5€. Pendant que jouvre la caisse, l'autre me demande de lui changer 500€, elle a 25 billet de 20€ dans ses mains, <<Elles n'étaient pas pauvre eux?>> que je songe. Je lui répnd que je n'ai pas assez de billet de 50 pour cela. Elles me supplient pendant plus de 5 minutes pour que je change 200€. Le client derrière s'impatiente. Je leurs échange donc 4 note de 50€ pour 10 note de 20€.Elles ne sont pas encore satisfaite et me demande stupidement de refaire la transaction contraire. Après quoi:

-Désolé, mon amie ne parle pas très bien ton language, ce qu'on veux...

-Ce n'est pas mon languange non plus et je ne fais pas chier les gens  pour aurtant, que je lui répond, sèchement.

-Mais la poste et fermée et personne ne veux nous changer notre argent...s.v.p...s.v.p, qu'elle me dit avec une figure qui est supposé faire pitiée.

Je recule un peu. La plus vieille dame à une dent en or et la plus jeune fait presque ma taille, elles sont loins d'etre charmantes. Elles fouillent sans cèsse à travers leurs grandes robes et parlent un language que je n'ai jamais entendu. Elle me sortent sans cèsse un quantitée incroyable d'argent de je ne sais ou. Quelque chose de certain, ce n'est pas de l'argent propre.

Bref, je leurs change pour la dernière fois et à la fin de la soirée, la patrone compte la caisse:

-Il manque 50€ Gabe.

25 septembre

Les patrons ne semblent pas trop m'en vouloir. Mais, la patronne en veux à son mari; il ne devait pas me laisser seul au café. J'apprenais tout juste comment me servir de la caisse. Plutot que de me disputer, il me montre la vidéo. Difficile de savoir ce qui est arrivé, plusieurs de leurs mouvement laisseraient croire qu'elles auraient rapidement repris des billets sur le comptoir. Cependant, il n'y a rien de concret, se sont des professionnelles.

1er Octobre, aventure à Doolin

J'ai deux jours de congé et Léon a soif d'aventure. Je lui parle un peu de Doolin et nous finissons par croire que ce serait une bonne destination. Je lui dit qu'il doit absolument voir les Cliffs of Moher et que la temperature semble favorable. Nous partons donc vers 2h pm. Nous allons dans un café du centre ville et la dame nous fournis en matériel pour fabriquer un magnifique paneau <<take us to Doolin plz.>>

Après quelques minutes désagréables à parler avec la jeunne fille des billets de bus qui nous fait la geulle, nous partons pour un petit village <<kilcolgan>>. À notre arrivé, nous buvons un café et demandons à la femme du commerce quoi faire. Il faut se mettre sur ce coté de la route et faire du pouce alors c'est ce que nous faisons. Un type nous prend jusqu'à Ballyvaughan. 

DSCF1731Napoléon Blais qui conquis Kinvara.

DSCF1737Ballyvaughan, mmm...où aller?DSCF1743

Après quelques minutes, deux Américains dans la début soixantaine nous prennent jusqu'à un endroit ou il y a une église, des vaches et c'est à peu près tout, Ballyvaughan. Ils sont vraiment adorable et nous disent qu'ils habitent le coin depuis plus de dix ans. Ils nous laissent donc et nous marchons une vingtaine de minutes, effrayons les vaches, puis, le temps d'aller chercher leurs amies, ils nous reprennent! Nous sommes maintenant six dans la voiture. Le derière traine un peu par terre dans les cotes et nous sommes beaucoup trop grands pour le coffre.DSCF1747.

Nous parlons de notre vie:

-I'm studying at Atlantis language school, dit Léon.

Ils nous trouvent courageux...vu notre age et notre language. Nous voulons allez aux Cliffs et eux aussi donc, nous y allons tous ensemble. DSCF1773

DSCF1772

 

Après un certain temps, nous décidons de ne pas repartir avec eux et d'y rester puis de se trouver d'autres personnes pour nous prendre. Àprès une marche plutot longue, deux Autrichiens nous prennent jusqu'à un village passé Doolin, ce qui ne nous avantage pas tellement. Nous marchons pendant encore plusieurs klilomètres puis deux Jeunnes filles Irlandaises nous prennent jusqu'à Doolin. Nous passons la soirée à boire beaucoup de pinte de Guinness en écoutant de la musique traditionelle, le band est plutot bon. Nous sommes fatigués donc vers 11h30 nous sommes couché dans une auberge de jeunnesse, le rainbow hostel. Nous nous invitons plus que d'autre chose en s'appropriant chacun un lit; pas de réception.

2 octobre 2009DSCF1802

 

Nous nous levons assez tot pour faire du stop, une mauvaise journée pour cette pratique. Nous prenons la mauvaise route en partant de Doolin, une voiture à tous les 15 minutes (et encore) passe sur cette route étroite. Cela prend plus de trois heures avant de ce faire prendre par un vieux chauffeur de bus scolaire très Irlandais, dont le bus est aussi agé que lui.DSCF1799

-I gRrown'up in tha village douwn tha stRReet, qu'il dit avec un sourire sans trop de dents.

Il nous laisse un peu plus loin, nul part.

DSCF1805

On marche, encore et encore....et encore. Un type nous prends enfin jusqu'à Ballivaughan. Ensuite, longue marche de nouveau et on nous prend jusqu'à Kinvara, puis, un bus et une auto de plus...à Galway. Total de plus de six heures et vingt killomètre à pied. Une aventure merveilleuse.

DSCF1771

À bientot...

 

 

Parce que certaines personnes pourraient s'inquièter à propos de mon allimentation....voici une photo très...moche qui va toutefois en rassurer quelques un (UNE). Merci.

P.S: Je sais, les saucissons ce n'est pas bon pour la santé. :)

DSCF1693

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Commentaires
M
Salut Gabriel,<br /> Quel bonheur d'entendre ta voix ce matin et de lire ton blogue après un si long silence! Je suis contente de voir que tu profites encore de l'Irlande, même si tu es très occupé à «survivre». Je pense sincèrement que tout ce qui t'arrive est une merveilleuse école: les bonnes comme les mauvaises expériences. C'est aussi très bien que Léon soit avec toi; voilà qu'il y a une «communauté» québécoise en Irlande... Merci d'ajouter des photos: elles sont amusantes et surtout, elles rassurent Mom sur ton état! Bravo pour port de la tuque «guimauve», c'est très joli avec la veste à carreaux.<br /> Je t'écris bientôt sur ton courriel.<br /> Love,<br /> Mom XX
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