Je ne suis qu'un enfant...

PS: la mise en page des pages précédentes est absolument horrible, je m'en excuse. je vais essayer de remédier à cela le plus tot possible, mais je n'ai pas encore trouver le code html qu'il me faut pour avoir un menu sur ce blog.

Je ne suis qu'un enfant...
Le titre n'y est pas pour rien, cela relève des évènements des derniers jours. J'ai d'abord trouvé amusant le fait que l'on me traite comme un enfant, après tout, je ne peux pas me considérer comme un adulte complètement autonome, je dois l'avouer... J'ignore comment fonctionne la banque, les dépots sur les loyers, la politique locale, le travail, les cartes de crédits... le ciel et la lune quoi.

Avant d'exprimer ma frustration qui à prise des proportions immenses le 14, laissez moi vous raconter...vous parler de ces chemins magnifiques qui sont remplis de cailloux.

Irmtraud Major

Irmtraud major est née en 1942, en pleine guerre mondiale, dans les Alpes, entre l'Autriche et l'Italie qui étaient sous la main des nazis. Son père est mort pendant la guerre, il a combatu pour la croix gamée, comme beaucoup d'européens du temps. Elle vivait donc seule avec sa mère. À l'age de 11 ans, elle a changée de foyer. Sa mère l'a mise sous la protection d'un fermier: elle était tellement pauvre qu'elle ne pouvais pas nourrir sa fille. Elle y a travaillé beaucoup trop fort, jusqu'à épuisement chanques jours. La peur était la machine qui controlait tout, les gens ne savaient pas, ils avaient peur de la guerre et les médias inventaient tout. Elle ne m'a pas spécifier si elle avait des frères et soeurs. Le reste de sa jeunesse reste encore un mystère elle va surement m'en raconter plus avec le temps... Je sais qu'un jour, j'étais dans le jardins et qu'elle regardais le grand mur, à la droite de la maison. Elle m'a alors dit qu'elle détestait cet horrible mur. J'ai alors regardé la sturture puis son visage et j'ai cru comprendre. Elle m'a alors parlé du mur qui avait changé le monde; le mur de Berlin. Elle y était et elle s'en souvient comme si s'était hier, qu'elle voudrais oublier. Il faut défoncer la porte condamnée et y faire un jardins avec des petites fleures, qu'elle m'a dit. Alessandro, un Italien, m'as raconté des histoires sur la vieille dame. Elle aurait construit une maison en Italie avec huit autres personnes, sans aucun argent.La bataille de sa vie serait le <

> soit le revenu de base pour chaque etre humain comme je l'ai dejà mentionné. Et, en plus, elle s'ajoute à la longue liste des professeurs qui font partie de ma vie: elle enseignait l'art. Et, son amie Maria, qui est venue la visiter, enseigne aux enfants en trouble de développements, comme monsieur Jean Clairmont, je suis vraiment cerné
( HAAAAAAAAAAAAAA !)

Samedi 4 juillet au vendredi le 10.

J'ai passer six jours sur Inis Mor, la plus grande ile des iles d'Arans. J'y ai travaillé au moins 10 heures par jours, jamais de ma vie je n'ai autant travailler, physiquement parlant.

Les vieux allemands habitent le lodge, un vieil hostel qui était d'abord une maison je crois. La plus vieille partie aurait plus de 400 ans ! J'ai appris plein de trucs sur l'ile, je vais vous en parler une autre fois, le temps presse, je dois bientot partir pour l'Edinbourg, je suis présentement a Dublin dans un café Internet. Bref, j'ai transporté de la terre, j'ai construis des murs, j'ai nettoyé les planchers, j'ai sablé des chainese rouillées, j'ai posé des supports pour les tomates, j'ai transporté des meubles, j'ai tué des mauvaises herbes immenses, j'ai fais beaucoup de vaisselles ( retour aux sources de mon ancien travail ) etc... Au debut, ils etaient plutot amicaux. A la fin, ils devenaient un peu lourds...Irmtraud me disputait comme un enfant et Helmut etait parfois découragé. Nous avions quelques problemes de communications et d'incrédilité face a certains comportement culturels étrangers...

Ils attendent un groupe de 40 moines (boudhistes je crois) qui logerons pour deux semaines. Irmtraud et Helmut devrons quiter pour ce temps, cela fait partie du contrat de la maison, tous les ans, les moines viennent pour pratiquer un genre de pélerinage et de la méditation. Je serais en Ecoose, je ne sais ou, pendant ce temps.

Certains jours furent passionnant. Lainka, Debora et Alessandro ( Tcheque, Italienne et Italien), des jeunes qui habitent l'ile ou y sont en vacances tous les ans depuis des années sont venus nous aider. Jeudi, avant mon départ, nous avons fait un barbecue sur la plage, il y avait plus de 20 personnes présentes. Nous avons parlé toute la nuit, moi et trois autres jeunes. Du monde, de ce que nous devrions faire, planer un peu avant que nos projets s'évanouissent peut-etre en grandissant. C'est ce qui nous fait peur je crois, grandir et etre désillusionné, courir apres des bouts de papier sans savoir pourquoi.

Retour de l'ile, le 11 juillet.

Je passe une journée tranquille, il fait un temps de merde de toute facon. Petit Sam et moi nous préparons pour le camping demain.

12 juillet.

Nous nous levons tot et allons a Outhgard (??), petit village au début du connemara. Nous nous amusons bien et pechons sous la pluie sans résultats. La tente de l'hostel est dans un état pitoyable, nous dormons dans ce truc et nous nous levons trempé, au matin. Nous passons la plus grande partie du temps a cuisiner ou a marcher en rond dans des chemins sans issu. Bref toute une aventure, mais ce fut amusant, sauf pour les odeures.

13 juillet.

Je pars de chez Sam vers 6h30 avec comme seule idée de prendre une douche. Je suis trempé, porte un sac de plastique au pied gauche plutot qu'un chaussette et pus la m£*de. J'arrive a l'hostel et rencontre un groupe de 8 jeunes hippies fringants qui veulent aller faire du camping. Cinqs Francais, un Belge, un Anglais, un Kiwi et une Australienne. J'accepte avec joie, cela m'arrange bien, je n'avais nul part ou coucher ce soir la et je n'avais pas envie de payer 25€ pour un lit a l'hostel. Nous nous rendons au Connemara a huit dans une mini-van multicolore et campons dans une foret qui fait penser a celle que l'on vois dans Le Seigneur des Anneaux. Nuit de délire, tout le monde bois des trucs immondes et sa chante des chansons Francaise engagées ou bien du reggaie, toujours du reggaie en fait. Vraiment, ce fut une de mes plus belles nuit, vraiment génial. Je vais me coucher a quatre heure du matin et ils se couchent a huit heure trente. Je m'endors au rythme d'une chanson reggaie et a la lueur du feu.

14 juillet.

Nous nous levons et retournons dans le van. Retour a Galway et enfin une douche ! Soirée géniale pour une journée...injustement chainte. Pour la première fois depuis que je suis arrivé, j'ai explosé. J'ai explosé de frustration et de désespoir, plus spécifiquement de frustration je dirais. Un homme m'as volé 70€ en me regardant directement dans les yeux et en me mentant sans broncher. Il a simplement profité du fait que je ne sais rien à rien, comme d'habitude. Mais avant tout, il était l'homme à qui j'ai du faire confiance : mon propriétaire. Je n'habitais plus cette maison depuis un mois au moins, il devait me redonner mon dépot qui était de 140€, mais il m'a raconté un tas de conneries et m'a pris la moitié...

Quand je reviendrais d'Ecosse, il passera prendre son argent qui sera sur la table comme tous les mardi. Je serais assis avec 70€ à la main, que j'aurais pris de la quotisation, je pourais prendre 80€, juste pour le faire chier,mais, ce n'est pas ce que font les gens honnete. Je serais accompagé des cinq autres jeunes et nous défendrons nos droits. La première idée qui m'ai venu ( quand il m'a tout simplement tendu 70€ ) était de lui dire <

>, mais, je n'ai pas eu le courage de le faire et je n'en savais rien. C'est une fois que j'ai dit à Shean ce qui c'est passé et qu'il m'a dit que cela ne semblait pas normal que j'ai compris qu'il m'avait voler. La facture d'électricité était payée et le reste des conneries n'existait pas .Je me suis donc mis à marcher vers le centre ville tout en explosant, en me détestant et en me demandant pourquoi je ne l'ai pas vu venir.

Ce qui m'as profondément insulté ce n'est pas de perdre 70€. C'est le fait qu'il à profité de moi, qu'il a pris l'argent d'un jeune homme de 18 ans qui est sans travail et qui essaie de s'en sortir. C'est le fait qu'il c'est donner le droit de m'exploiter parce que je ne savais pas. J'espère au moins qu'il ne dormira pas bien, mais j'en doute.

Toutefois, je passe encore une nuit d'enfer. Vincent Dosnon et sa guitare nous font encore délirer. Nous chantons et dansons, avec le tamtam et tout le tralala. Au Sapnish Arch. pas loin du centre-ville. Il me parle ensuite de sa vision de choses, un jeune homme brillant que j'me dis, y'en a pas deux comme lui. Ils viennent tous me conduire a la station de bus et je pars a 2h15 du matin. J'ai la mine fatiguée et je suis triste de voirs tous ces beaux gens qui séloignent par la vitre, mais, il y aura d'autres choses chez les Ecossais je suppose...sur ce...

Tonight I watch through my window
And I can't see no lights
Tonight I watch through my window
And I can't see no rights

Hey Bobby Marley
Sing something good to me.. Hoooo
This world go crazy
It's an emergency...Hoooo

Manu Chao - Mr.Bobby

Comments

[Vincent]

Je suis tombé aujourd'hui sur ce récit. Le passé alimente notre futur, ces souvenirs m'ont fait du bien. Merci d'avoir partagé ces moment de joie.

[kizi]

continu de nous alimenter par ton expérience de voyage , je t'envie que tu sois en écosse chanceux va ....tu vas y avoir été avant moi et c'est pas du jeu :P ...je te lis à l'occasion quand je suis chez meuman et j'aime bien la façon que tu écris.Continu a nous mettre quelque chose sous la dent et vie ton expérience a fond ... ta cousine kizi xoxo..

[lil feets!]

Ahaha C'est Drôle hin, mais à chauqe fois que maman jo à l'écrit un message chu toute contente! XD J'l'ai trouve toujours plein de vertu pis énormément philosophique AhAh ça me donne des conseils en même temps:P

Bon séjour en Écosse Kiwi! xxx

[Mom]

Bonjour Gab,

Ton grand-père te dirait que: «grandir trop vite donne parfois mal aux os»... Un de mes amis, Serge (un ancien hippi, qui a ouvert une boîte à chanson dans les années 70 et est ensuite devenu éducateur puis...prof!) prêtait parfois de l'argent à des élèves que nous avions en formation à l'emploi. Il leur donnait 30$ ou 50$ dollars en disant:«C'est pas cher pour savoir si tu es honnête et fiable». Ça t'aura coûté 70 euros pour savoir que cet homme n'était pas honnête. Mais tu savais sans doute déjà qu'il y a des gens qui profitent des autres: c'est pour ça que certains se battent contre l'exploitation des enfants, de certains peuples, des femmes... Bon tu sais maintenant que le monde n'est pas rempli de gentils hippies- jeunes et vieux- et de bons professeurs. Et retiens que, même ceux-là peuvent, dans certaines conditions, être un peu «chiants»; crois-moi, j'en connais plusieurs! Mais c'est moins grave, ça fait parti des «défauts» qu'on trouve chez tout le monde, même les «gentils».
Grandir ne veut pas dire cesser de croire à ses rêves ou devenir désillusionné. Peut-être que grandir ça veut dire être plus lucide: ça n'a jamais empêché de rêver. Pense à Lennon, à Gandhi et à Irmtraud et à d'autres qui, mine de rien, comme infirmière, coopérant, bénévole, parent, journaliste, prof (eh oui!) ou artiste continuent de croire en l'humain et à embellir et construire le monde.
Bon, assez de philosophie hippie! J'ai hâte de lire tes aventures écossaises. Comment t'es-tu rendu à Édimbourg? As-tu des projets précis de visites à faire ou d'évènemnts à voir pour l'Écosse? Retournes-tu chez Helmut et Irmtraud ensuite?
J'ai plusieurs projets pour aujourd'hui, dont certains te concernent. Je te réécris sur ton Imail demain pour te raconter ça et te donner des nouvelles de la famille. Passe du bon temps et écris aussi souvent que tu peux!
Love,
Mom XX